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L'empathie est au coeur même de la Communication Non-Violente: elle doit être sincère et détachée. Très ignorés dans notre culture occidentale, elle fait pourtant partie des besoins fondamentaux des humains.
  Page rédigée par Violaine  
 

"L'empathie, le pouvoir de l'accueil" a été écrit à deux mains par Céline Girardet et par Jean-Philippe Faure.
Il s'inspire du travail de Marshall Rosenberg, basée sur démarche de la Communication Non Violente. Ce livre ce concentre sur l'empathie et nous invite à établir un lien empathique avec soi-même et les autres.
Dans ce livre, les auteurs mettent en lumière la méthode mise au point par Marshall Rosenberg et proposée par le Centre pour la CNV dont les outils sont deux animaux.


L'empathie, le pouvoir de l'accueil : Au coeur de la Communication Non Violentei
L'empathie, le pouvoir de l'accueil : Au coeur de la Communication Non Violente
La girafe

Le langage « girafe » ou le langage du cœur.
De tous les animaux terrestres, c’est la girafe qui a proportionnellement le plus gros cœur ce qui lui donne l’image de la bienveillance.
Le long cou de cet herbivore, lui donne du recul, et le fait qu’elle soit haut perché, élève sa vision.
Ses grandes oreilles lui permettent de mieux écouter.

Les mots sont des fenêtres
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)
Le chacal

Le langage « chacal » Cet animal a mauvaise réputation, en effet, ce canidé a une nature opportuniste, et devient volontiers charognard. Bien qu'il est de grande oreilles pour entendre, il
symbolise dans la CNV le mode de communication des personnes qui sont trop préoccupées par la satisfaction de leurs seuls besoins et se montre maladroit quand il doit s'exprimer.

 
Nous sommes tous parfois girafe, parfois chacal.

Selon cette méthode, il y a deux façons d’écouter :
Avec d es oreilles tourner « vers soi » ou bien tourner « vers l’autre »

Admettons que quelqu'un fasse une remarque à quelqu'un qui maîtrise le "langage girafe"  
elle peut soit tourner ses oreilles vers elle : la girafe ressent le malaise et exprime son sentiment et ses besoins
elle peut soit tourner ses oreilles vers l'autre: la girafe perçoit le malaise chez l’autre et se concentre sur les sentiments et besoins de l’autre.

Même exercice, mais cette fois quelqu'un qui n'a appris que le "langage chacal", Si ses oreilles sont tournés vers lui : le chacal prend la remarque personnellement et se sent déprimé, coupable ou honteux ; il disparaît.
si les oreilles du chacal sont tournés vers l’autre : le chacal se sent agressé ; il exprime de la colère.

 
Ne pas confondre empathie et compatir L’empathie : (du grec ancien ) Etymologie : εμ, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) c’est la capacité de s’identifier à l’autre, de comprendre sa souffrance d’accueillir les émotions qui l’habite, sans pour autant ressentir soi-même la douleur. Il faut donc être détaché afin de rester relié à l’autre sans prendre part à sa douleur.
L’empathie c’est manifester une compréhension respectueuse!
L’empathie n’a pas pour objet d’être une action consolatrice, ni gentille. C’est aider l’autre à se reconnecter avec ses besoins, de dire « oui » à la vie.
Compatir : (du latin compassio, " souffrir avec" ) Etymologie : com : avec  et  passîo : souffrance) La compassion permet de partager une émotion. Eprouver de la souffrance, partager cette souffrance. Il y a dans le but d’aider l’autre de le délivrer de sa douleur.
 
Ne pas prendre en charge l'autre

Lorqu'on aime bien quelqu'un nous souhaitons régler sa situations, en lui prodiguant des conseils. Cette idée nous permet de nous rassurer sur notre capacité à agir face à la souffrance. Mais en investissant de l’énergie pour le devenir le guérisseur en essayant de le guider, nous sommes confronté à sa résistance qui le pousse dans le sens opposé, car il veut intégrer par lui-même le sens des obstacles rencontrés.

L’empathie n’est donc pas manipuler l’autre (en utilisant la culpabilité, honte, éloge, punition, récompense…), Cherche à convaincre, moraliser, dévier sur des anecdotes, corriger, comparer, surenchérir, justifier, clore la question.
Ce point a été également développé dans le livre "Cessez d'être gentil, soyez vrai" de Thomas d'Ansembourg.

 
Rester connecter à ce que l'autre dit La résonance interne :
« Ah, tiens, cela me rappelle la fois où moi je… »
Quand nous entendons quelqu’un nous exprimer sa souffrance, notre première tentation est de projeter à partir de notre vécu . Le choix alors est donc soit de
1) Accorder notre attention sur la réaction que cela à susciter en nous. Nous ne sommes plus alors en mode d’empathie, mais en mode de sympathie. Nous revenons à nous-même (nos propres besoins) et ne sommes plus à l’écoute des besoins de l’autre. Si l’on sent qu’un jour donné qu’on est pas disposé d’accueillir l’autre, il faut alors s’inviter à donner la priorité à soi-même.
2) Soit décider de ne pas mettre son ego dans la relation. mettre tout notre être à l’écoute de l’autre et rester connecter au besoin de l’autre.
Car l’empathie, c’est resté connecté à l’autre.
A partir des informations que j’ai obtenues lors de mon écoute, si je pose une question elle doit toujours servir à clarifier les besoins de la personne qui s’exprime.
Est-ce bien cela que tu voulais dire ?
Est-ce que je t’ai bien compris ?
Dis-moi si je me trompe ?

 
Paraphraser/
reformuler
Dans le livre " Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" Marshall B. Rosenberg décrit pourquoi lors d'une écoute active, il faut ensuite "paraphraser" ce qu'on a entendu. (page 116-120) Marshall Rosenberg utilise également le mot "restituer le message" ainsi que"demander un retour" (page 91).
Jean-Philippe Faure et Céline Girardet utilisent le mot "reformuler" (page 110)

Les auteurs insiste sur le fait que le travail de la CNV c'est d'aider l'autre à vivre ce qu'il doit vivre. En conséquence, il ne faut pas reformuler les croyances que votre interlocuteur pourrait avoir
Exemple si quelqu’un nous dit :
-" Il y a des blessures qui ne guérissent pas !"
Et que je lui répondais :
"Etes-vous malheureuse de constater que votre souffrance ne s’effacera jamais ?"
Alors je ne l'aide pas puisque je vais renforce l’idée que sa douleur est inguérissable
Alors que si je veux contribuer à son bien être, je peux lui dire :
"Vous êtes malheureuse (sentiment) parque vous avez des difficultés à garder l’espoir d’arriver un jour à trouver la paix avec vous-même ?"
Je lui propose alors de rétablir le lien avec ce qu'elle vit et lui donner l'espoir que ceci pourrait se résoudre.
 

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Références et liens sur le Web (les liens externes à ce site s'ouvrent dans de nouvelles fenêtres)
 lien Association de Communication Non Violente France http://www.nvc-europe.org/france
Association qui aspirent à inventer un nouvel art de vivre ensemble en appliquant la Communication Non Violente.
 lien Site de Jean-Philippe Faure http://www.voie-de-l-ecoute.com/
Site de l'un des deux auteurs du livre

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