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Réaliser vos rêves, être heureux, ne veut pas dire avoir une existence confortable
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 > Réaliser vos rêves, être heureux, ne veut pas dire avoir une existence confortable
"Il y a des types qui réalisent des choses incroyables en partant de rien, parcequ'ils se sont accrochés à leur rêve. Mais rien ne dit qu'ils ont eu, pendant ce temps, une existence confortable!" David Douillet (Triple champion du Monde de judo)
  Page rédigée par Violaine  
Cultiver le bonheur va prendre toute la vie

Cultiver le bonheur prend du temps, généralement toute une vie:

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"Si nous ne jardinons pas pour cultiver nos légumes, il est fort probable que nos jardins seront envahis de ronces et de taillis. Il faut arroser régulièrement, dégager des mauvaises ronces, et ensute savoir ce que l’on veut cultiver. La rigueur et la discipline ferra qu’il y aura un résultat sur la longe durée.

Page 85
Après il faut être patient, car "On ne fait pas pousser une fleur en tirant dessus".

 

Etre heureux, ce n'est pas nécessairement confortable
Etre heureux, ce n'est pas nécessairement confortable
Cultiver les belles idées Jean Marais:
"Il est bizarre que tout le monde cherche à être beau physiquement, alors qu'il est à la portée de n'importe qui d'être beau moralement et que personne n'en fait la gymnastique."
Transformons donc notre être intérieur plutôt que de tenter à transformer les choses à l'extérieur!
 
Peut-on être heureux?

Lorsque le bonheur n’est pas au rendez-vous, ceci engendre trois attitudes possible :
* l'attente : puisque toutes les conditions ne sont pas réunies, il vaut mieux que j'attende plus tard pour être heureux,
* la résignation : il est vain de rêver, il est inutile que j'attende, mieux vaut que je renonce à mes attentes,
* la culpabilité : si je ne suis pas heureux, c'est que je suis incompétent, c'est de ma faute.

L’être humain veut créer son bonheur (on achète une maison, on y fait des travaux, on a des enfants) et se faisant nous nous confrontons à de nouveaux obstacles, et des devoirs afin de pouvoir payer toutes ces choses que l’on veut acquérir. Nous voilà angoissée et endettés.

Parvenir au bonheur :

- Assumer les conséquences de nos choix et cesser d’attribuer tous nos malheurs aux autres.
- Plus nous sommes présents à ce que nous faisons et mieux nous les faisons. Plus cela nous contente et moins nous éprouvons le besoin d'en faire beaucoup.
- Accepter que les difficultés et les souffrances ne sont pas des accidents, mais plutôt des ingrédients qui participent à l’élaboration du bonheur.
- Etre heureux c’est avoir l'aptitude à accepter de ne pas nécessairement pouvoir changer les choses mais les accepter ; faire des deuils et s'adapter à la situation qui s’offre à nous, à tourner des pages, passer à un autre chapitre de sa vie.

Le problème c’est que l’on nous a encodés dans l’enfance que nous étions aimé pour nos actes, parce que nous faisions pour les autres, par nos performances (à l’école) et nos compétences (au travail). Et non pas à être aimé pour ce que nous sommes.
Du coup, on se retrouve à dire « oui » même si nous voulons dire « non » et faisons beaucoup de choses pour acheter l'affection ou la reconnaissance. Du coup on se retrouve à faire des choses à contrecœur.

  1. Pour être heureux savoir dire « Non » et renoncer à incarner aux yeux des autres le bon garçon ou la bonne fille ! Malheureusement, nous ne pouvons pas plaire à tous tout en restant soi même. Il faut donc accepter l’inconfort que pour être heureux on ne peut pas plaire à tout le monde!
  2. Mais aussi il faut apprendre aussi à entendre le « non » des autres, sans en déduire un rejet. Sans vouloir imposer à l’autre sa façon de voir.
    Accepter que l’autre ne fasse pas ce que vous demandez, ne pas hurler lorsque l’autre se rebelle quand on cherche à s’imposer. Il ne faut pas prendre le « non » comme un rejet ou un une attaque personnelle.


 
Communication non violente

Dans le livre " Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" Marshall B. Rosenberg décrit une méthode afin d'établir une communication de qualité entre soi et les autres.
Thomas d'Ansembourg reprend cette méthode qui permet de communiquer dans la non violence. Celle-ci est un long processus à mettre en place car elle est à l'encontre de ce que nous apprenons à l'école et dans notre éducation;
Elle comprend quatre étapes:

Observation : faire une observation précise, neutre qui ne fait que relever des faits, sans jugements de valeur.
Sentiments : Etre conscients des sentiments que cette observation a provoquée. Pouvoir les exprimer sans utiliser des mots vagues. Il faut élargir son vocabulaire et le livre de Marshall Rosenberg vous propose une liste à découvrir.
Besoin: C'est à dire ce qui touche à notre identité, respect, compréhension, responsabilité, liberté, entraide, de compréhension. Si on a l'impression que nos besoins ne sont pas reconnus, on aura le sentiment qu'on fait l'objet d'injustices ou de rejets.
Etre conscient du lien entre nos besoins et nos sentiments et les exprimer clairement avec les mots justes
Demande: Une demande est une proposition, non un ordre. La personne en face de vous à le droit de refuser!

Thomas d'Ansembourg l'illustre de nombreux exemples, dont celui-ci:
Un père essaye de lire son journal mais ses deux filles se chamaillent en jouant.

Le père:
" Les filles vous faites trop de bruit: (Observation)
Je suis fatigué et agaçé (Sentiment)
Moi, j'ai vraiment besoin de calme dans la pièce commune et je ne veux pas y entendre de cris pour le moment (Besoin)
Alors je vous propose de continuer à votre aise dans votre chambre. Seriez-vous d'accord ?(Demande négociable)
"

Si les filles répondes : "Nous voulons rester jouer, ici près de toi"

Le père: "J'aime être près de vous quand vous jouez, et j'aime que vous aimiez êter prêt de moi quand je lis. Comment pouvons nous faire pour que chacun de nous puissions continuer notre activité, vous en jouant et moi en lisant en paix?"

Dans le cas ci-dessus le père n'a pas utilisé la violence pour les empêcher de jouer. Il invite ses filles à comprendre qu'elles ne sont pas seules dans la maison et que leur père a des besoions. Le père invite ses filles à modifier leurs façon de jouer. Il a évité le langage qui freine et qui sépare pour une communicaton qui relie et stimule.


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 Marshall B. Rosenberg  
Les mots sont des fenêtres
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)
Savoir dire "Non"

Il faut pouvoir sortir du piège d’être le gentil garçon ou gentille fille :

    1. Apprendre à dire non afin de rester fidèle à soi même mais d’une manière non agressive. En expliquant ses sentiments.
    2. Demander avec l’OSBD : CNV    
    3. Transformer ce qu'il y a à transformer et accepte ce que tu ne peux pas changer (ce que tu n'aimes pas, change-le, ce que tu ne changes pas , aime-le!)

Conclusion : Apprendre à se respecter mutuellement sans soumettre l’autre. A écouter attentivement (empathie) sans nous couper de ce qui nous habite nous.« si je prends soin de l'autre en me négligeant moi-même, j'entretiens la négligence et non pas le soin. »
L’idée n’est donc pas de nier ses propres besoins, de se soumettre à l’attente de l’autre. Entendre le besoin de l'autre, sans se croire obliger de le satisfaire immédiatement Se respecter, reconnaître ses propres besoins, accepter d'y mettre des priorités, renoncer pour choisir, vivre des désaccords. Respecter l’autre, c’est la même chose.

Par exemple, si on vous demande une faveur et que vous n'avez pas le temps d'y répondre favorablement, vous êtes en droit de répondre quelque chose du type:
Page 137
"Je comprends ton besoin d'aide et en même temps, je suis moi-même épuisée par différentes difficultés familiales auxquelles je voudrais consacrer toute mon attention, mon affection et mon énergie pour le moment, c'est ma priorité. Je te propose de demander de l'aide à tel ou tel..."

 
Le double vaccin

Le problème aussi c’est que dès l’enfance on a été vacciné contre le bonheur par un double vaccin.

Premier vaccin : « on n'est pas là pour rigoler ».
Deuxième vaccin « faut être heureux quand même avec ce qu'on a » Ce bonheur obligatoire est basé sur la logique de l'avoir plutôt que sur l'être.
Nous nous retrouvons déchirer entre le fait que la vie n’est pas drôle et le devoir d’être heureux quand même.

Ceci engendre la peur : Si on est pas là pour rigoler, et si jamais je parviens à être heureux alors c’est suspect ! Je devrai payer la facture tôt ou tard.

Ceci engendre la culpabilité : Comment ose-je me plaindre alors que d’autres ont moins que moi ?. Pourquoi alors que les autres arrivent au bonheur, je n’y parviens pas ! Je ne suis pas la hauteur (etc.)

 
La colère

Thomas d'Asembourg parle très intelligemment de la colère!

Page 144
"Si s'engueuler, se tirer la gueule, râler, se plaindre ou se justifier, s'envoyer du vitriol, régler ses conflits par l'agression-soumission, répondre à la colère par la colère ou la fuite, c'est spontané, moi je ne suis pas d'accord! Pour moi, ce n'est pas spontané, c'est seulement programmé, réactionnel, habituel, je dirai même "pavlovien"

Page 162
"Les émotions dont nous ne nous occupons pas s'occupent de nous"
"Maîtriser ses sentiments et ses émotions, celà ne veut pas dier les refouler; cela signifie plutôt êter capable de bien les connaître pour en faire un usage conscient."

Aussi il est important de pouvoir communiquer ses problèmes à une personne compétente. pouvoir clarifier ce qu'on veut auprès d'elle. On découvre souvent que cette personne, n'est autre que soi-même.
Page 166
Aristote : "N'importe qui peut se mettre en colère, c'est facile. Ce qui est difficile, c'est se mettre en colère face à la bonne personne, dans la bonne mesure, au bon moment, pour un bon motif et de la bonne façon. »

Page 171
"Bien des colères viennent du fait que nous nous accrochons à tout que nous avons eu, connu, été, ou à tout ce que nous voudrions avoir ou être. Nous avons du mal à lâcher, tourner la page, à choisir et à accepterles conséquences de nos choix..."

 
Les stades de l'apprentissage de la programmation neuro-linguistique (PNL).

La PNL était la modélisation d'un savoir faire, d'une compétence ou expertise chez quelqu'un pour la transposer chez quelqu'un qui ne savait pas faire.
La PNL distingue quatre stade d'apprentissage:

1) Inconsciemment incompétents. Nous croyons maîtriser alors que nous n'avons aucune idée de la chose.
2) Consciemment incompétents : Nous réalisons à quel point nous ne maîtrisons pas le sujet.
3) Consciemment compétents. Les éléments sont acquis pour nous débrouiller mais que la pratique nécessite une grande concentration.
4) Inconsciemment compétents. L'apprentissage est intégré, de sorte qu'il ne necessite pas une grande concentration.

Maintenant la PNL est aussi prendre le contrôle de ses pensées, diriger son cerveau. Ses images mentales. Ses sensations intérieures.

 

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 lien Thomas D'Ansembourg - http://www.thomasdansembourg.com/
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