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Réorienter la communication interpersonnelle: Le principe central de cette philosophie consiste à aider les gens à trouver leurs propres solutions.   Page rédigée par Violaine

Fletcher Peacock

Fletcher Peacock est consultant depuis 1989, il propose une approche intitulée « Communication orientée vers les solutions. »COS Fletcher Peacock présente son approche comme une possibilité offerte et non comme  une méthode. Il dit ne pas détenir la vérité mais propose des hypothèses de solutions de communications. Pour lui le domaine de la communication peut se distinguer par trois générations. En premier temps, il y eu l’introduction de la première génération, c’est-à-dire la démarche psychanalytique. L’approche présume que tous nos problèmes actuels proviennent du fait que nous avons des conflits irrésolus datant de l’enfance, et que pour les résoudre, il importe pendant des années de travailler avec un thérapeute sur son histoire. L’expert (qui maîtrise le problème bien mieux que le patient) cherchera à trouver l’origine du problème afin d’aider le patient à s’en sortir.

Arrosez les fleurs, pas les mauvaises herbes

Ensuite il y a la deuxième génération, dites l’approche systémique. Les problèmes sont maintenus par des cercles vicieux dans le présent. Lorsqu’on répète ce qui ne fonctionne pas, le travail de la communication est d’interrompre le cercle vicieux, ou appelé « interactions dysfonctionnelles ». Et puis, il y a la troisième génération. Au lieu de s'attarder à chercher les causes de nos difficultés, il est possible d’aller chercher les solutions. Milton Erickson (médecin, psychologue) est thérapeute et inspirateur de cette méthode. On envoie le client chercher la solution dans l’avenir, là où il n’y a plus le problème, là où on commence à voir et à sentir ce qu’on désire vivre. Aussi dans la troisième génération de communication, lorsque vous êtes face à quelqu’un qui se plaint, il est inutile de proposer ou d’imposer vos solutions, qui n’aurait autre que résultat d’être rejeté. Il est inutile « trouver des solutions que les personnes n’appliquent pas, c’est beaucoup de travail pour rien » Fletcher Peacock préconise que nous avons tous les ressources pour faire face aux difficultés. Si vous souhaitez aider une personne qui a un problème, il convient de demander à votre interlocuteur si dans le passé il a déjà été confronté à une situation similaire, et comment il comment il s’y est pris, puis lui laisser voir les perspectives d’avenir. En orientant votre interlocuteur pour qu’il recherche sa solution, votre interlocuteur aura sa propre estime renforcé et il sera plus enclin à adhérer à la solution qu’il aura trouvée.

Les croyances

Cependant nous avons tous des souvenirs, des plans, des projets, autant dans l’avenir que dans le passé. Si par exemple, je dis « je suis pas bonne en mathématique » sur la base de mauvaise notes passée, il y a de grande chance que je continue à avoir des mauvaises notes et être démotivé. C’est ce que Fletcher appel un souvenir passé dans l’avenir, une prophétie qui s’auto-réalise. Alors certes, nous avons tous des croyances sur nos propres compétences, des souvenirs négatifs, pessimistes, dysfonctionnels, que nous avons malgré nous injecté dans l’avenir. Mais Fletcher Peacock nous invite à adopter une philosophe basée sur la perception positive de la vie, et il pour cela possible de changer en adoptant une autre posture, Car les explications aux problèmes n’ont peu d’intérêt, ce sont les solutions qui sont intéressantes. Il suffit alors de se résoudre à se poser les bonnes questions pour apporter des solutions et modifier nos croyances par des souvenir plus optimistes, positif, fonctionnel. « La qualité de notre vie est proportionnelle à la qualité des questions que nous nous posons à nous même. » Il est essentiel de se rappeler que nos croyances créent nos attentes et qu’elles influencent profondément notre expérience de la réalité et par conséquent le style des questions que nous allons nous poser.

Paraphraser

Dans le livre " Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)" Marshall B. Rosenberg décrit pourquoi lors d'une écoute active, il faut ensuite paraphraser ce qu'on a entendu. Les auteurs de "L'empathie, le pouvoir de l'accueil" ont repris le concept, mais insiste sur le fait que le travail de la CNV c'est d'aider l'autre à vivre ce qu'il doit vivre. En conséquence, il ne faut pas reformuler les croyances mais l'orienter vers une formule positive. Comme dans la PNL, il est question de reformuler ce que votre interlocuteur vient de vous raconter, mais la différence est qu’il faut mettre l’accent sur ce qui est positif, comme indique Fletcher Peacock en mettant l'accent « sur les petits mouvements dans la bonne direction, on va amplifier ces améliorations ce qui créera davantage de coopération avec l’autre personne ». Fletcher Peacock raconte comment il s’y prendrait face à une dépressive qui lui dirait qu’elle est déprimée et qu’elle trouve sa vie épouvantable : « Ma chère amie, vous êtes vraiment déprimé. C’est pénible, c’est épouvantable. Peu importe ce que vous faites, ne changez pas trop vite » Ce que le communicateur est en train d’implicitement présupposer c’est que l’état de la dépressive est en train de changer. Pour bien illustrer cette approche, Fletcher Peacock prends l'exemple d ’un enfant qui est à table, et qu'il tient dans sa petite main un verre. La mère craint que l’enfant fasse tomber le verre. Si la mère dit « Tu tiens mal ton verre, il va tomber » c’est une prophétie dans l’avenir. Il y a de grande chance que l’enfant fasse tomber le verre. Alors que si la mère dit : « Tiens bien ton verre» elle parle de ce qu’elle veut, non pas ce qu’elle ne souhaite pas. Selon Deepak Chopra (medecin, directeur, fondateur du « Centre  Corps-esprits » en Californie) chaque mot et même chaque syllabe de chaque mot peut déclencher des réactions biochimiques et physiologiques dans notre corps. Il est important de choisir les mots lorsqu’on parle. Par exemple, le mot « problème » a une connotation « lourde » et « décourageante ». Il n’y a pas de « problème » déclare-t-il, « seulement des occasions, des solutions». De même, on ne parle pas d’« échecs », mais bien d’« apprentissages ».

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) L'empathie, le pouvoir de l'accueil : Au coeur de la Communication Non Violente

Arroser les fleurs

Fletcher Peacock nous invite à suivre trois règles de bases ; 1) investir du temps sur ce qui marche 2) dès qu’on constate que quelque chose fonctionne, en faire d’avantage 3) si cela ne fonctionne pas, nous rends malheureux alors il faut arrêter de le faire Il faut accordez notre énergie à ce que vous voulez voir grandir, et non pas sur ce qui ne fonctionne pas dans le moment. Arrosez les fleurs, pas les mauvaises herbes Fletcher Peacock résume qu’il faut renoncer à notre tendance à résister. « En apprenant à moins résister aux personnes et aux situations difficiles dans notre vie, nous pouvons contribuer au moins à la diminution de la souffrance, peut-être même à sa disparition » La resistance entraîne la persistance des problèmes et des difficultés. La souffrance dans la vie étant optionnelle, Fletcher Peacock nous invite à être plus souple, plus coopératif.

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Fletcher Peacock communication solutions. - http://www.fletcherpeacockcommunicationsolutions.com/ « COS » Communication orientés vers les solutions

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